Blog de Pfff0
Murmure au creux de l'oreille,
Comme le souffle d'une abeille
Qui viendrait relancer le jeu
D'un jet d'huile sur le feu
Sur le brûlant d'une peau,
La sensation du glacé
L'attirance de deux opposés
Se rejoignant dans la beauté
D'une flamme osant le mouillé
Sans pour autant troubler l'eau
Mais plus dans la volonté
De s'imposer dans un tableau
La nature en couleur de fond
Sur la fleur, le bourdon
Fredonne une chanson
Où s'abandonne la corolle
Et voilà que les papillons
Au son envoutant, s'affolent
Dans un flot de cabrioles
Rencontre d'un ange et d'un démon
Caressant les vallées et les monts
A la recherche de nouvelles saveurs
Qui auraient la vertu du bonheur
L'humidité des perles de soie
Laisseront sur leurs doigts
Une empreinte nacrée
Délicatement parfumée
La montée en puissance
Annonçant la jouissance
D'un horizon de toute beauté
Qu'on aurait tenté d'imagé
En fermant les paupières :
Oasis en plein désert
Jaillissement d'un geyser
Une pluie diluvienne
Lors d'une nuit Bolivienne
L'exploration dans l'extrême
D'une forêt amazonienne
Ayant pour saison le thème
Des plus charmants "je t'aime"
Une révolution dans le corps réclamant
La Carmagnole à tout bout de champs
Le portillon du paradis
S'ouvrant sur un tourbillon de magie
Avec pour impression de se perdre dans l'immensité
Que nous apporterait l'émotion d'un ciel étoilé
Sur une toile, le glissé du pinceau sans bruit
Volant au temps, l'image de l'étoile la plus jolie
Qui figera l'instant, à tout jamais dans l'infini
Colombe
En mai fais ce qu'il te plaît dit-on
Le plaisir n'est il pas dans le don
N'est ce pas la meilleure fortune
D'offrir à chacun et à chacune
Un sourire invitant le coeur
A se voir comme frère et soeur
Etre ensemble une famille
Avec le même soleil qui brille
En mai fais ce qu'il te plaît dit-on
Mais n'oublie pas que ce n'est qu'un dicton
Et que les saisons se font écho
De Vivaldi en son concerto
Et que l'oiseau n'a de beauté
Que si il est en liberté
Colombe
Il fût un temps..
Il fût un temps où j'étais jeune et pimpante
La santé me faisait libre, dieu merci
Mais les années m'ont fait hélas dépendante
Et je suis devenue pour vous un souci
Pour ne plus l'être, j'ai laissé ma maison
Dans laquelle il y avait toute ma vie
De ma fenêtre j'y voyais les saisons
Et à plein poumon je respirais l'envie
Aujourd'hui, je ne sais plus si c'est l'hiver
Ou bien l'été, entre murs je me larmoie
Le printemps n'est plus sans l'or des primevères
Comme je n'existe plus sans mon chez moi
Mon peu de souvenir, dit nids à poussière
Dans ma chambrette n'a pas trouvé sa place
Tout à un coût et ne suis millionnaire
Pour m'offrir le luxe d'un plus grand espace
C'est dans ce lieu triste que je vais mourir
Sans la tendresse d'une main dans la mienne
Qu'ai je fais de mal si ce n'est de vieillir
Avez vous oubliez que je suis humaine
Demain, de moi vous serez débarrassé
Restera à changer le nom sur la porte
Mes draps, et ma trace sera effacée
D'une absence d'humanité je suis morte
Colombe
Il fût un temps où j'étais jeune et pimpante
La santé me faisait libre, dieu merci
Mais les années m'ont fait hélas dépendante
Et je suis devenue pour vous un souci
Pour ne plus l'être, j'ai laissé ma maison
Dans laquelle il y avait toute ma vie
De ma fenêtre j'y voyais les saisons
Et à plein poumon je respirais l'envie
Aujourd'hui, je ne sais plus si c'est l'hiver
Ou bien l'été, entre murs je me larmoie
Le printemps n'est plus sans l'or des primevères
Comme je n'existe plus sans mon chez moi
Mon peu de souvenir, dit nids à poussière
Dans ma chambrette n'a pas trouvé sa place
Tout à un coût et ne suis millionnaire
Pour m'offrir le luxe d'un plus grand espace
C'est dans ce lieu triste que je vais mourir
Sans la tendresse d'une main dans la mienne
Qu'ai je fais de mal si ce n'est de vieillir
Avez vous oubliez que je suis humaine
Demain, de moi vous serez débarrassé
Restera à changer le nom sur la porte
Mes draps, et ma trace sera effacée
D'une absence d'humanité je suis morte
Colombe
Évocation du désir
Murmure au creux de l'oreille,
Comme le souffle d'une abeille
Qui viendrait relancer le jeu
D'un jet d'huile sur le feu
Sur le brûlant d'une peau,
La sensation du glacé
L'attirance de deux opposés
Se rejoignant dans la beauté
D'une flamme osant le mouillé
Sans pour autant troubler l'eau
Mais plus dans la volonté
De s'imposer dans un tableau
La nature en couleur de fond
Sur la fleur, le bourdon
Fredonne une chanson
Où s'abandonne la corolle
Et voilà que les papillons
Au son envoutant, s'affolent
Dans un flôt de cabrioles
Rencontre d'un ange et d'un démon
Caressant les vallées et les monts
A la recherche de nouvelles saveurs
Qui auraient la vertu du bonheur
L'humidité des perles de soie
Laisseront sur leurs doigts
Une empreinte nacrée
Délicatement parfumée
La montée en puissance
Annonçant la jouissance
D'un horizon de toute beauté
Qu'on aurait tenté d'imagé
En fermant les paupières :
Oasis en plein désert
Jaillissement d'un geyser
Une pluie diluvienne
Lors d'une nuit Bolivienne
L'exploration dans l'extrême
D'une forêt amazonienne
Ayant pour saison le thème
Des plus charmants "je t'aime"
Une révolution dans le corps réclamant
La Carmagnole à tout bout de champs
Le portillon du paradis
S'ouvrant sur un tourbillon de magie
Avec pour impression de se perdre dans l'immensité
Que nous apporterait l'émotion d'un ciel étoilé
Sur une toile, le glissé du pinceau sans bruit
Volant au temps, l'image de l'étoile la plus jolie
Qui figera l'instant, à tout jamais dans l'infini
Colombe
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